Si j'avais une grosse bouffée
d'inspiration, une vague de cruauté vestimentaire à creuser la stéatite comme
un bon petit sculpteur inuit avec sa petite hache fanfaronne, ou faire des
confitures de baies de fusain d'Europe qui ne doit pas être mangeable du tout
du tout, alors pourquoi pas jouer à la roulette russe avec une flottille de
bateaux en papier du Japon bien huilé comme des parapluies d'Extrême-Orient, et
tout bien pesé, pourquoi ne pas aussi faire cuire une petite gamelle de riz ou
une gargamelle de soja sauté à l'huile de ricin pour rassasier ce montre de
Gargantua qui s'est glissé tout contre sa mère en tentant de lui faire le
chemin à l'envers. Le bougre !
Alors là, quelle est la différence avec
le laïus alambiqué du paladin de service, du baveux, de l'écorche-couillon, de
la brute de pomme à tour d'écrou de douze sur un lac de sucre roux ?
Grâce à Dieu, toutes les grosses et
grasses de Grèce n'ont pas dans leur giron versant et boudiné une fournée de
pâte à pizza, ni une rasade de boudin frais cueilli dans le sang expiatoire du
cochon qui n'en demandait pas tant, heureux qu'il était de traîner son groin
dans l'eau de vaisselle et le tas d'ordures ménagères comme son cousin des bois
fouille le sol contre vers et limaces, racines et champignons cadavériques,
verdâtres, ou livides comme des phallus impudiques couverts de grosses mouches
noires.
Grâce à Dieu parti faire un tour sur
Bételgeuse où les quatre points cardinaux sous la courbure du temps et de
l'espace, assemblés en un même lieu, tissaient une toile d'aragne en vertu
d'espoirs de conquête et de croyances mellifères aussi douces que les seins
d'Aphrodite.
Et du bétel pour les gueuses en voici en
voilà, messieurs, mesdames, jouvenceaux, jouvencelles, trois sous le marc et
une rose en cadeau.
Ici, pour illustrer, vous mettrez la
photo des roses de Tina Modotti, toute en gris la photo, et stérile la belle et
stérile Tina, et stérile aussi de ses idées, de ses amours multiples et de sa
mort assassine. Ils ne t'ont pas manquée petite Tina, petite brune du Frioul, le
poison c'était leur spécialité, du qu'on ne voit pas, du doux, du rapide pour
une dernière fête Tina. Aussi tu les avais ennuyés Tina, tu savais qu'ils ne
supportaient pas qu'on leur mette des cailloux dans les chaussures ou qu'on
quitte la maison avec toutes ces choses qui étaient dans ta tête, un danger, Tina,
sûr que tu pouvais être un danger. Ils ne t'ont pas lâchée. Peut-être même cet
homme que tu avais mis dans ton lit.
Humblement, à la garibaldina, ce bouquet de roses séchées.
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